Tel : +33 (0)1 47 58 47 47 / Mail: cabinet@rougagnou-cga.com
Tel : +33 (0)1 47 58 47 47 / Mail: cabinet@rougagnou-cga.com

Cas client : accompagnement d’un restaurant familial en pleine crise sanitaire

restaurateur

C’est l’histoire d’un bar-restaurant du val d’Oise, petite structure familiale (deux gérants associés et deux salariés) ayant subi de plein fouet les restrictions imposées dans le contexte de la crise sanitaire, et dont le chiffre d’affaires est passé de 380 000 € en 2019 à 190 000 € en 2020 – sur 9 mois. C’est aussi, en creux, l’histoire de toute une profession qui se démène pour sortir la tête de l’eau malgré la succession de mesures douloureuses. Comment le cabinet Rougagnou a-t-il épaulé ses clients restaurateurs et les a-t-il aidés à surmonter ces difficultés ? Réponse : en mettant en place un suivi (très) personnalisé, comme le montre l’expérience de Marie Josée Paez, collaboratrice comptable au sein du cabinet, chargée d’accompagner cet établissement du 95.

 

En amont de la crise sanitaire, une activité déjà au ralenti

Pour ce client, l’annonce du confinement en mars dernier s’apparente à une double peine, après trois mois d’une activité au ralenti. En cause : de gros travaux de rénovation du restaurant tout au long de janvier, un redémarrage en retard mi-février, et avant cela, une activité moindre en décembre pour écouler toute la marchandise et n’avoir pas de stock durant le chantier.

Un mois après la réouverture, c’est le confinement. Aucune visibilité sur la durée de la fermeture. Une structure qui, de par sa dimension familiale, est touchée professionnellement et personnellement. Forcément, c’est l’inquiétude qui domine. Dès les annonces du gouvernement, Marie Josée Paez prend contact avec l’établissement. « Je souhaitais évaluer la situation avec eux, voir ce qu’on pourrait faire et dans quels délais, notamment la mise en place du chômage partiel. Surtout, je voulais les rassurer, leur montrer que j’étais là pour eux. »

 

L’accompagnement du cabinet pendant le premier confinement

L’annonce du confinement coïncide avec le paiement des charges sociales sur les salaires, à la date du 16 mars. Le gouvernement a déjà prévu la possibilité de suspendre les versements en amont – plutôt que de corriger les déclarations une fois effectuées – à condition d’en faire la demande… avant le 15, un dimanche ! Pour éviter de devoir composer avec une plateforme Urssaf saturée, Marie Josée se rend au cabinet ce dimanche pour refaire les déclarations, demander la suspension des charges sociales, et éviter à son client de réaliser des versements.

Pour les gérants, ce coup de fil dominical est surprenant… et fort appréciable. « Le fait d’être pris en charge si rapidement, de manière proactive, les a beaucoup rassurés. Le lundi, nous avons pu nous attaquer sereinement au reste des mesures à prendre, en particulier la mise en place du chômage partiel et la question des salaires des gérants – qui n’étaient pas couverts par l’indemnisation. » Dans un contexte d’autant plus complexe que, dans le même temps, le cabinet doit se réorganiser en vue du télétravail contraint.

L’instauration du PGE (prêt garanti par l’État) permet à l’établissement de lâcher un peu de lest. Leur banquier se montre réactif : il anticipe les démarches et fournit au plus tôt une liste des documents à réunir pour constituer un dossier complet, à soumettre dans les meilleurs délais à sa hiérarchie. En parallèle, Marie Josée multiplie les échanges avec lui pour le rassurer sur l’activité de son client. Le prêt est accordé rapidement ; seulement une quinzaine de jours sépare la demande de la réception des fonds. En matière de trésorerie, c’est un soulagement non négligeable.

 

La reprise et le second confinement

À compter de la réouverture des bars et des restaurants, le 2 juin, l’établissement reprend progressivement son activité, en comptant sur un socle de clients fidèles. Mais, à la mi-octobre, nouvelle fermeture ! Cette fois, les gérants sont mieux préparés : le chômage partiel est déjà appliqué à mi-temps depuis juin et n’a plus qu’à être étendu. Le restaurant choisit de ne pas proposer la vente à emporter, qui ne correspond pas vraiment à sa clientèle. Il aura donc fallu compter sur quatre mois et demi pour réaliser le chiffre d’affaires d’une année complète…

En vertu du PGE et du chômage partiel, l’aspect financier est plus ou moins pris en charge, et la trésorerie relativement protégée. Marie Josée n’intervient plus directement, mais elle reste à l’affût des annonces – à l’image du crédit d’impôt accordé en contrepartie de l’abandon des loyers commerciaux, qui doit encore passer au vote – et prend régulièrement des nouvelles de son client. Pour celui-ci, le plus dur reste l’absence d’activité et le manque de visibilité sur l’avenir. « La date prévue pour la réouverture des bars et des restaurants ne cesse d’être repoussée, on parle aujourd’hui de février 2021… En attendant, ces “accros au travail” se languissent de leur activité. Et c’est d’autant plus difficile à gérer que toute la famille est impactée, puisqu’ils travaillent tous ensemble. »

  

Les « plus » de l’accompagnement du cabinet Rougagnou

Pour le client, l’accompagnement du cabinet a été technique, bien sûr, mais aussi – et surtout – psychologique. « Lors de l’annonce du premier confinement, nous étions perdus, confie Mme Barroso. Marie Josée Paez s’est occupée de tout. Elle nous a remonté le moral. Son implication nous a redonné confiance. Au moindre problème, elle a répondu présent. Et elle est allée clairement au-delà de ses attributions, par exemple en échangeant avec notre banquier au sujet du PGE. À ses yeux, nous ne sommes pas des numéros, mais des personnes à part entière. »

L’écoute et le soutien : tels ont été les « plus » de l’accompagnement prodigué par Marie Josée – et, au-delà, par l’ensemble du cabinet – tout au long de 2020. Et la collaboratrice comptable de conclure : « Même si l’on n’a pas toujours des solutions à apporter, cette présence continue permet à nos clients de ne pas se sentir abandonnés, de savoir qu’ils peuvent compter sur nous. Les relations de travail n’en sont que plus pérennes, et plus fortes. »

 

Merci à Marie Josée Paez pour le temps qu’elle nous a consacré.

 

Autres articles qui pourraient vous intéresser :

Cas client : un audit interne de processus pour un cabinet d’avocats parisien

Articles en corrélation

Laisser un commentaire